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Motorisation du fourgon automoteur Z 4202 d'ATLAS

 

J’ai fait, il y a quelques temps, l’acquisition de ce modèle très particulier, construit, pour la COMPAGNIE DU MIDI, par CONSTRUCTIONS ELECTRIQUES DE FRANCE à Tarbes en quinze exemplaires destinés aux lignes à faible trafic des embranchements pyrénéens.

Après différentes recherches de motorisation, j’ai opté pour deux bogies moteurs TENSHODO, cette solution me permettant de conserver le châssis inclus dans ce modèle. Les bogies étant non-fonctionnels, nous n’en conserverons que les flasques.


                                   Le châssis moteur
Sur le châssis, autour de l’axe du bogie, se trouve un épaulement de 5 mm de diamètre correspondant identiquement à l’axe du bogie-moteur; percer cet emplacement au même diamètre.

Il est également nécessaire de percer autour et à quelque distance de cet axe, le passage permettant le débattement et le passage des fils électriques en prenant soin de ne pas créer de court-circuit ente le châssis et le bogie. Après vérification du bon fonctionnement de l’ensemble, visser les bogies sur le châssis, ajouter un lest un peu conséquent, (pour ma part, j’en ai mis un en acier de 2D2 Jouef ancien modèle, suffisant pour ce type d’engin).


                    Montage des flasques de bogies

Nous allons nous attaquer au montage des flasques de bogies. Pour ce faire, j’ai pris les dimensions intérieures d’un bogie-moteur de BB 4100 ROCO. Il faut araser les parois latérales intérieures des flasques, fabriquer quatre pièces (profilés EVERGREEN) de 4 mm de haut sur 26 mm de large qui constitueront les supports des bogies et qui seront fixées sur les moteurs à chaque extrémité au point le plus haut de l’extrémité du bogie-moteur.

Sur le dessus du flasque, presque à chaque extrémité se trouvent des encoches dans lesquelles viendront se positionner ces pièces.

Après collage de ces pièces, procéder à un essai sur le moteur en effectuant un montage du flasque avec du scotch double-face et vérifier que tout fonctionne correctement. Si tout se passe bien passer les bogies à la peinture noire, mate.

Pour ma part, j’ai collé sur le châssis deux boîtiers SYMOBA équipés d’attelages HARPON ROCO.

Chaque bogie-moteur est constitué d’un boîtier 880-BP26 , d’un moteur 880-MO26 et de deux essieux pleins de 11,5 mm (références MICRO-MODELE à STRASBOURG).


Améliorer la toiture


 Sur la toiture, nous trouvons trois lignes de toiture :

- Une première latérale qui relie les deux pantos à peindre en rouge.

- Une deuxième latérale, sans doute une conduite pneumatique à peindre en noir.

- Une troisième, centrale, vraisemblablement la liaison électrique entre les cabines, à refaire en la prolongeant et en la faisant entrer dans chaque cabine derrière les mains montoires de toiture et en la peignant en rouge. 


Ensuite j'ai ajouté un sifflet sur chaque cabine à côté des mains montoires au-dessus des postes de conduite. 

En dernier, j’ai fixé deux pantos type D de SOMMERFELDT en en modifiant la base pour ne pas avoir à repercer la toiture, les dimensions des trous étant celles des pantos type G de la même marque. 


Une caisse déjà bien réaliste

 Sur la caisse, nous avons peu de modifications, puisque nous pouvons conserver la peinture et les inscriptions. J’ai fixé des plaques réalisées en 3D, fond peint en rouge et entourées  de peinture alu posée au stylo. En dernier lieu, j’ai procédé à la pose de cerclage des phares.


EN CONCLUSION 

Cet engin, tirait habituellement de petites compositions, deux ou trois voitures à deux essieux, un ou deux wagons parfois en trains mixtes. Sur mon réseau en rampe de 25 pour 1000 (à l’échelle), il tracte trois wagons K50 ROCO avec leur chargement et sans aucun problème. Bon courage

Edgar Chaptal